RÉSUMÉ :
"De la réalité du monde sensible" est la thèse de doctorat de Jean Jaurès, présentée en 1891. Ce texte philosophique explore les fondements de la perception et de la connaissance, interrogeant la nature du monde sensible et la manière dont nous l'appréhendons. Jaurès s'attache à démontrer que la réalité sensible n'est pas une simple illusion, mais bien une composante essentielle de notre expérience du monde. En s'appuyant sur des références philosophiques classiques, il propose une analyse rigoureuse des relations entre le sujet percevant et l'objet perçu. L'auteur examine les théories de la perception développées par ses prédécesseurs et contemporains, tout en apportant sa propre contribution à ce débat philosophique. Le texte se distingue par sa clarté argumentative et sa profondeur d'analyse, offrant aux lecteurs une perspective enrichissante sur l'interaction entre la pensée et la réalité tangible. En s'attaquant aux questions fondamentales de l'épistémologie, Jaurès élabore une réflexion qui résonne encore aujourd'hui, invitant à une compréhension renouvelée du rapport entre l'esprit humain et le monde qui l'entoure.
L'AUTEUR :
Jean Jaurès, né le 3 septembre 1859 à Castres, est une figure emblématique du socialisme français et un intellectuel de renom. Après des études brillantes à l'École normale supérieure, il obtient l'agrégation de philosophie en 1881. Jaurès commence sa carrière en tant que professeur de philosophie avant de se tourner vers la politique. Il est élu député en 1885 et se distingue rapidement par son éloquence et son engagement en faveur des droits sociaux et de la justice. Parallèlement à sa carrière politique, Jaurès continue de s'intéresser à la philosophie, comme en témoigne sa thèse de doctorat, "De la réalité du monde sensible", qui reflète sa profonde réflexion sur la nature de la perception et de la connaissance. Son engagement pour la paix et la justice sociale culmine avec la création du journal "L'Humanité" en 1904, qui devient un organe central du mouvement socialiste. Tragiquement, Jaurès est assassiné le 31 juillet 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, laissant derrière lui un héritage intellectuel et politique considérable. Sa pensée continue d'influencer les débats contemporains sur la démocratie et le socialisme.